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dans l’intimité conjugale d’un homme vulgaire. Sur la façon de plaire aux femmes et de les attacher à leur mari, M. de Maurescamp avait des principes qu’il serait difficile de formuler convenablement. On en aura dit assez et trop en laissant entendre que pour lui, l’amour n’étant autre chose que le désir, la vertu des femmes n’était autre chose que le désir assouvi.

M. de Maurescamp se trompait de date : il aurait pu avoir raison dans ses théories à cet âge lointain du monde où l’homme et la femme se distinguaient à peine de l’ours des cavernes. Mais il oubliait trop qu’une jeune Parisienne polie par la civilisation et affinée par la plus délicate éducation ne cesse pas assurément d’être une femme, mais qu’elle