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ment se prolongea pour mademoiselle de Latour-Mesnil à travers les magnificences de la corbeille jusqu’aux douces splendeurs du mariage religieux. En ce jour suprême, agenouillée devant le maître-autel de Sainte-Clotilde, sous la lueur stellaire des cierges, au milieu des buissons de fleurs qui l’enveloppaient, la main dans la main de son époux, le cœur débordant de piété reconnaissante et d’amour heureux, Jeanne-Bérengère toucha le ciel.

Il n’est pas téméraire d’affirmer qu’au delà de ces heures charmantes le mariage n’est plus pour les trois quarts des femmes qu’une déception. — Mais le mot déception est bien faible quand il s’agit d’exprimer ce que peuvent ressentir une âme et un esprit d’une culture exquise