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débuté sur le mode funéraire, se terminait en un brillant repas de chasseurs et de viveurs, dont la présence de quelques jolies femmes surexcitait la belle humeur. M. de Maurescamp lui-même, qui buvait sec à son ordinaire, mais qui ce soir-là avait vidé son verre plus souvent que de raison, semblait délivré des nuages qui depuis quelque temps pesaient sur son esprit. Peut-être fêtait-il secrètement dans son cœur le départ prochain d’un hôte incommode. Il avait repris en tout cas son ton d’assurance et d’autorité, et il voulait bien communiquer à ses hôtes, de sa voix grasse et triomphale, quelques-uns de ses principes et de ses systèmes favoris.

Madame de Maurescamp, de son côté, prodiguait à M. de Sontis des grâces dont