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les bois et ne rentrait qu’à la nuit tombante au moment où M. de Maurescamp commençait à s’impatienter, sinon à s’inquiéter. Finalement, elle valsait toute la soirée avec le capitaine en lui parlant dans le visage avec des sourires et des œillades à lui mettre le feu dans les veines.

Si réservé et si défiant qu’eût paru d’abord M. de Sontis, il était impossible qu’il résistât longtemps à de pareilles démonstrations. — Peut-être aussi reçut-il des gages suffisants pour dissiper ses premières appréhensions. — Quoi qu’il en soit, il ne tarda pas à partager la passion violente qu’il avait su inspirer. Il apporta même dans cet amour si nouveau pour lui une sorte d’exaltation sombre et farouche dont madame de Maurescamp paraissait s’amuser.