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cette volée, M. de Sontis ne put guère se méprendre sur le caractère des attentions dont il était favorisé. Il n’y répondit cependant d’abord qu’avec beaucoup de réserve, soit qu’habitué à de basses amours de garnison, il se trouvât intimidé devant une élégante et raffinée mondaine comme Jeanne de Maurescamp, soit qu’il flairât, — car il était très fin, — quelque piège inconnu sous des prévenances dont il avait peut-être le bon esprit de se sentir indigne.

Si étrange que fût l’aventure, il ne paraissait pas douteux que cette femme charmante, délicate et chaste, se fût éprise de ce mauvais sujet blême et vulgaire. Pendant la dernière semaine du séjour que le jeune officier devait faire à la Vénerie, les symptômes de la folle pas-