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toucherez quand ça me fera plaisir.

— Nous verrons ça ! dit M. de Maurescamp très sèchement.

Jeanne avait assisté ce matin-là, comme de coutume, à la séance d’escrime. Elle en sortit avec un air de gravité et de méditation qui ne lui était pas habituel depuis qu’elle était entrée dans sa seconde manière ; elle fut rêveuse tout le jour.

Elle ne manqua pas de se rendre à la séance du lendemain.

M. de Maurescamp et le capitaine de Sontis engagèrent un assaut auquel la petite scène de la veille prêtait un intérêt exceptionnel. La curiosité de tous les spectateurs était manifestement surexcitée ; mais celle de madame de Maurescamp était portée au dernier degré, et ses traits tendus exprimaient, pendant qu’elle