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tiré. Après avoir espadonné contre le mur pendant quelques minutes, il accepta un petit assaut anodin avec le maître de la maison. Ils se mirent donc en présence, et M. de Maurescamp ne fut pas peu surpris de trouver dans ce chétif personnage un adversaire des plus sérieux. Ce petit homme frêle avait un coup d’œil, une souplesse et des allonges de tigre. Un peu étonné d’abord par la vigueur du jeu de M. de Maurescamp, il se remit vite et prit un avantage absolu dans la seconde partie de l’assaut. M. de Maurescamp, piqué, dit en riant qu’il espérait avoir sa revanche le lendemain.

— Soit ! dit M. de Sontis, tout à vos ordres ; mais je vous avertis que maintenant je vous tiens et que vous me