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ce jeune homme de mauvaise mine et de mauvais ton une antipathie qu’elle ne se donnait pas la peine de lui dissimuler. Ce fut donc avec ennui qu’elle le vit, dans les premiers jours de novembre, s’établir à la Vénerie pour trois semaines, sur l’invitation de M. de Maurescamp, car jusqu’alors il n’avait fait qu’y déjeuner ou y dîner de temps à autre, à l’occasion d’une chasse.

Dès la première matinée qu’il passa au château, M. de Sontis fut engagé courtoisement à accompagner M. de Maurescamp et deux ou trois de ses hôtes à la sellerie pour y faire un peu d’escrime, si le cœur lui en disait. M. de Sontis dit qu’il serait enchanté de se dérouiller le poignet, attendu qu’il y avait très longtemps qu’il n’avait