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Outre les hôtes familiers du château et les voisins, M. de Maurescamp invitait de temps à autre aux chasses de la Vénerie quelques officiers de la garnison de Compiègne qu’il avait connus à Paris ou rencontrés dans les chasses à courre de la forêt. Parmi ces officiers, qui étaient pour la plupart des hommes du monde d’une parfaite tenue, il y en avait un qui faisait exception et qu’on était un peu surpris de voir accueilli à la Vénerie. C’était un jeune capitaine de chasseurs, nommé de Sontis, bien né, mais mal élevé, d’un libertinage insolent et de mœurs grossières. Sa personne physique ne compensait nullement ce qui lui manquait du côté de la distinction sociale et morale. Il était petit, laid, blême, fort maigre,