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n’en respirait plus. Cette extrême attention gênait même M. de Maurescamp.

Jeanne cependant, à force d’application, parvint à se connaître assez bien en escrime ; elle se rendait compte assez nettement des coups, et de la force relative des tireurs. Ce fut ainsi qu’elle put s’assurer que son mari était effectivement, comme elle l’avait ouï dire, un tireur d’une adresse, d’une solidité et d’une vigueur très distinguées, et que parmi ses hôtes du moment il n’y en avait qu’un seul qui pût se mesurer avec lui sans trop d’inégalité. C’était M. de Monthélin. Il eut même deux ou trois fois l’avantage sur son hôte dans des parties d’assaut, ce qui lui valut quelques aimables paroles et quelques compliments flatteurs de la part de madame de Maurescamp.