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une vaste pièce monumentale, pavée en mosaïque, bien chauffée, largement éclairée et tout à fait convenable à ce genre de sport. De hautes banquettes recouvertes de sparterie couraient le long des murailles et servaient de sièges aux spectateurs. — La première fois que M. de Maurescamp et ses hôtes aperçurent soudainement, à travers l’épaisse fumée de leurs cigares, Jeanne de Maurescamp assise sur une de ces banquettes, ils éprouvèrent une sensation non seulement de surprise, mais de malaise. Elle était entrée sans bruit, sans être remarquée ; elle avait pris place silencieusement et regardait les tireurs qui faisaient assaut. Il parut à tout le monde assez extraordinaire qu’une personne qu’on avait crue délicate et sensible vînt réga-