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manie parisienne du persiflage perpétuel. L’équitation, la chasse, le billard, la danse étaient désormais ses passions maîtresses. Elle suivait à cheval les chasses à courre dans la forêt de Compiègne, à pied les chasses à tir dans les bois de la Vénerie, et elle ne s’en montrait pas moins chaque soir une valseuse infatigable. Les hommes ne l’avaient jamais trouvée si charmante, et il faut ajouter qu’ils ne l’avaient jamais soupçonnée d’être si coquette ; car elle l’était devenue, et elle apportait même dans ce vice aimable, si nouveau pour elle, la gaucherie d’une débutante qui n’a pas encore le juste sentiment de la mesure. Ses vivacités d’allure et de langage dépassaient quelquefois la nuance qui sépare la bonne compagnie de la mauvaise. Mais cela ne