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pagne l’objet d’une extrême curiosité ; il était impossible de ne pas observer avec une attention très particulière la physionomie et le maintien d’une jeune femme dont le nom venait d’être mêlé à une aventure tragique de tant de mystère et de tant d’éclat. Les curieux en furent pour leurs frais ; l’attitude de Jeanne était tranquille et naturelle, et à moins de lui supposer une étonnante profondeur de dissimulation — (qu’il n’est jamais téméraire, il est vrai, de supposer à son sexe), — il y avait tout lieu de penser qu’elle avait définitivement pris son parti des chagrins et des désagréments personnels qui lui avaient été si récemment infligés. On trouva même, ainsi que nous l’avons dit, qu’elle portait avec un peu trop d’aisance le deuil d’un homme mort pour