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que si elle fût revenue d’un voyage ordinaire. À dire vrai, M. de Maurescamp parut être le plus embarrassé des deux. Du reste, ils n’avaient jamais eu l’habitude des grandes expansions ; il n’y eut donc en apparence rien de changé entre eux ; elle toucha, avec un léger sourire, la main qu’il lui tendait à son arrivée, et la santé de leur fils Robert, sa bonne mine, sa croissance rapide, leur fournirent un sujet d’entretien facile qui les mit à l’aise. — Quelques jours plus tard, ils allaient faire leur installation au château de la Vénerie, où la compagnie de leurs invités devait leur épargner la gêne d’un tête-à-tête prolongé.

On se doute assez que madame de Maurescamp fut d’abord pour les hôtes du château et pour les voisins de cam-