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de ce dénoûment et les légères imprudences de conduite qu’on pouvait reprocher à Jeanne et à M. de Lerne une disproportion qui saisit les esprits et désarma la calomnie. On fut d’avis, en général, que le baron de Maurescamp s’était montré bien farouche et bien implacable envers un homme dont le seul tort paraissait être en réalité d’avoir fait la lecture à sa femme. Ces propos et ces bruits du monde, en apaisant la vanité de M. de Maurescamp et en flattant son orgueil, ne laissèrent pas de faciliter le rapprochement des deux époux.

Madame de Maurescamp avait paru dans les premiers temps absolument rebelle à l’idée de ce rapprochement. Mais après deux ou trois mois passés dans une sorte de stupeur désespérée, elle sembla se ré-