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vague remords qui se traduisit par les dispositions conciliantes qu’il témoigna à madame de Latour-Mesnil. Il fut donc convenu que madame de Maurescamp garderait son fils et qu’elle accompagnerait sa mère d’abord à Vichy, puis en Suisse, à Vevey, où elles devaient toutes deux passer l’été. Durant cet intervalle, les sentiments de part et d’autre se calmeraient et s’adouciraient d’autant plus sûrement, suivant madame de Latour-Mesnil, qu’il n’y avait eu dans cette malheureuse aventure qu’une série de malentendus.

Ce duel avait beaucoup occupé Paris pendant huit jours. La catastrophe finale produisit même un mouvement d’opinion favorable à la réputation de madame de Maurescamp ; il y avait entre la cruauté