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jugal et d’y attendre le retour de son mari ; elle s’était réfugiée le soir même chez sa mère, emmenant bravement son fils. Madame de Latour-Mesnil eut la tâche délicate de négocier avec M. de Maurescamp les clauses et conditions d’un mode d’existence temporaire et convenable aux circonstances : elle ne trouva pas son gendre aussi récalcitrant qu’elle s’y était attendue : il n’était pas fâché lui-même de ne pas avoir à affronter immédiatement la présence de sa femme, sentant que sur de simples soupçons il avait peut-être, à son égard comme à l’égard de M. de Lerne, poussé les choses un peu vite et un peu loin. Personne n’est bien aise d’avoir tué un homme, et si peu sentimental que fût M. de Maurescamp, il n’était pas sans éprouver une sorte de