Page:Feuillet - Histoire d'une parisienne, 1885.djvu/235

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Il avait invité pour l’ouverture de la saison un assez grand nombre d’amis, entre autres MM. de Monthélin, d’Hermany, de la Jardye et Saville, envers qui madame de Maurescamp remplissait ses devoirs de châtelaine avec beaucoup de bon goût, de grâce et même de gaîté. On pensait généralement que la gaîté était de trop, et qu’après avoir été il y avait si peu de temps à tort ou à raison la cause de la mort d’un homme, elle eût pu ressentir ou du moins affecter une certaine mélancolie. — Mais le cœur des femmes a des mystères impénétrables.

À la suite du duel qui s’était terminé d’une manière si fatale pour le comte de Lerne, aucun argument, aucune prière n’avaient pu persuader à Jeanne de Maurescamp de demeurer sous le toit con-