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— Oh ! dans ce cas-là, Madame, dit le prévôt avec un léger sourire, je crois que vous pouvez être bien tranquille !

Jeanne regarda fixement son interlocuteur :

— Tranquille ?… pourquoi ça ? dit-elle.

— M. le comte de Lerne, Madame, reprit le prévôt, est un des habitués de notre salle : il l’était du moins… je connais parfaitement sa force… il tirait assez bien, et il y a eu un temps où il aurait pu lutter avec M. le baron… mais, depuis qu’il a été blessé au bras dans son duel avec M. de Monthélin, il a beaucoup perdu… il se fatigue très vite, et il n’est pas douteux pour moi que M. le baron n’en ait facilement raison. Je pense donc que madame peut être tranquille…