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femme, ma mère, dit Jeanne d’un ton distrait.

Puis tout à coup, levant l’index, elle lui montra le cadran de la pendule. Madame de Latour-Mesnil vit qu’il marquait trois heures. — Une sorte d’étrange sourire crispait les lèvres de Jeanne. Elle prit le bras de sa mère et se promena lentement avec elle sans parler. Elle soupirait de temps à autre profondément.

Au bout de quelques minutes :

— C’est probablement fini à l’heure qu’il est, dit-elle, car, dans ces choses-là, on est très exact et cela dure très peu de temps, dit-on… mais, ce qu’il y a d’affreux, c’est que nous ne saurons rien avant deux ou trois heures d’ici… J’ai fait une chose, ma mère, que vous n’approuverez peut-être pas,… mais à qui pouvais-