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Bois : elles savaient son nom et connaissaient ses chevaux. C’était quelque chose.

M. de Maurescamp n’était pas au reste sans présenter quelques apparences spécieuses. C’était un homme d’une trentaine d’années, qui menait avec un certain éclat la haute vie parisienne. Il tenait son titre de son grand-père, général sous le premier empire, et sa fortune de son père, qui l’avait conquise honorablement dans l’industrie. Lui-même occupait, grâce à son nom décoratif, quelques agréables sinécures dans de hautes sociétés financières. Fils unique et millionnaire, il avait été fort gâté par sa mère, par ses domestiques, ses amis et ses maîtresses. Sa confiance en lui-même, son aplomb convaincu, sa grande fortune imposaient au monde, et il ne manquait