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mesure que l’heure fatale approchait, elle était plus agitée, mais elle devenait silencieuse ; sa marche machinale d’un salon à l’autre s’accélérait : son visage s’empourprait et ses lèvres ne faisaient plus que murmurer, par intervalles, des exclamations presque enfantines :
— Oh ! maman !… ma pauvre maman !… quelle cruauté, quelle misère !… quelle injustice !… quelle injustice, mon Dieu !
Sa mère, effrayée de son état d’exaltation, se leva et, essayant de l’entraîner :
— Viens dans ta chambre, mon enfant… Allons prier !
— Prier, ma mère ? lui dit-elle presque rudement. — Et pour qui voulez-vous que je prie ? pour mon mari, ou pour l’autre ?… Voulez-vous que je sois hypocrite… ou sacrilège ?