Page:Feuillet - Histoire d'une parisienne, 1885.djvu/217

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

velle du duel de M. de Maurescamp avec le comte de Lerne, arriva chez sa fille vers midi. Il y eut d’abord entre les deux femmes plus de larmes que de paroles. Après les premières effusions, Jeanne trouva cependant une sorte de soulagement à répondre aux questions pressées de sa mère et à lui conter tout ce qu’elle savait des circonstances de la querelle, l’incident du bal, la scène qu’elle avait eue avec son mari en rentrant chez elle, et jusqu’à sa visite affolée chez Jacques de Lerne.

Pendant qu’elle parlait avec une volubilité fébrile, tantôt marchant, tantôt s’asseyant, elle ne cessait de jeter des regards rapides et inquiets sur le pendule de la cheminée. La rencontre devait avoir lieu à trois heures, elle le savait. À