Page:Feuillet - Histoire d'une parisienne, 1885.djvu/214

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

faisait chaque jour, à la toilette matinale de l’enfant. Elle prolongea ces soins accoutumés autant qu’elle le put, pour se donner le plus longtemps possible l’illusion d’un état de choses régulier et paisible.

Quand la matinée s’avança, sa solitude, au milieu des anxiétés qui la dévoraient, lui devint intolérable : elle se décida à appeler sa mère. Sa tendresse généreuse avait hésité jusque-là à lui faire partager cette journée d’angoisse, mais elle sentit que sa tête s’égarait. Elle informa donc en deux lignes madame de Latour-Mesnil de ce qui se passait et lui envoya son billet par un exprès.

Si la mère de Jeanne a cessé depuis longtemps de figurer dans les pages de ce récit, c’est que nous n’avions rien à en