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n’est-ce pas ?… Dites aussi à ma mère que je la supplie d’être raisonnable,… qu’il n’y a pas l’ombre de danger,… pas l’ombre… si elle veut bien me laisser mon sang-froid.

— Eh ! bien, dit-elle en se levant, adieu donc ! adieu…

Elle s’arrêta devant lui :

— Nous nous sommes bien aimés, n’est-ce pas ?

— Oui, mon enfant, oui.

Elle le regarda quelques secondes sans parler, puis l’attirant un peu :

— Oui !… répéta-t-elle.

Et lui présentant son front :

— Baise mon front !… lui dit-elle, — afin que, si tu meurs, ce soit du moins pour quelque chose !

Il posa les lèvres sur ses cheveux ;