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rangée dans son rêve. Au surplus, elle reçut de sa famille et de ses amis des félicitations si enthousiastes au sujet de ce mariage magnifique, elle lut tant de dépit et de jalousie dans les yeux des mères rivales, qu’elle eut tout lieu de se fortifier dans sa détermination. — M. de Maurescamp fut donc formellement agréé.

Il se fait des mariages plus ridicules, — par exemple ceux qui se concluent au juger, après une entrevue unique dans quelque loge de théâtre, entre deux inconnus qui plus tard se connaîtront beaucoup trop. Du moins madame de Latour-Mesnil et sa fille avaient quelquefois rencontré dans le monde M. de Maurescamp : il n’était pas de leur intimité, mais elles l’avaient vu, çà et là, au spectacle, au