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vivement ses yeux, et lui saisissant les deux mains d’une étreinte violente :

— Ah ! malheureux ! lui dit-elle d’une voix sourde,… vous ne savez pas ce que vous faites, vous ne le savez pas !… Je ne vous dirai pas que vous me tuez… ce serait trop peu dire… — vous me damnez !

Et lui lâchant brusquement les mains :

— Vous pouvez vous en aller… Adieu !

M. de Maurescamp sortit.

Après le départ de son mari, la jeune femme demeura quelques moments affaissée et comme écrasée sur le tapis, les cheveux à demi dénoués, l’œil fixe et sec, agitant la main par intervalles d’un geste égaré. — Elle fut tirée de son accablement