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être… mon meilleur… mon seul ami !

— Tout cela est fort beau sans doute, dit M. de Maurescamp en se rengorgeant dans sa cravate, mais c’est du pur roman… Toujours ce misérable esprit romanesque qui vous perd toutes !

— Ah ! mon Dieu ! reprit la pauvre femme, dont les larmes ruisselaient… eh bien, quoi ! que voulez-vous vous-même ? continua-t-elle avec exaltation en se tordant les mains… Voyons, qu’exigez-vous ? que je ne reçoive plus M. de Lerne, que je ne le voie plus, que je ne lui parle plus jamais,… que je vous sacrifie cette amitié… et toutes celles que j’aurais pu avoir dans l’avenir ?… Soit ! je vous le promets,… je m’y engage… Je vivrai seule,… je vivrai comme je pourrai… D’ailleurs mon fils va grandir,… je m’occuperai de