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qu’est-ce que vous me demandez ? Prétendez-vous par hasard… ce serait un peu fort !… que j’aille tendre la main à M. de Lerne, lui faire des excuses et le prier de vouloir bien reprendre ses relations avec vous ?

— Oui, dit-elle avec énergie… c’est cela même que je vous demande, — excuses à part, bien entendu !… et, en vous demandant cela, je vous demande une chose absolument juste, honorable et sensée… car en réalité c’est le seul moyen que vous ayez de réparer le tort que vous avez fait à votre honneur et au mien… c’est le seul moyen de faire tomber les calomnies qui ont pu courir dans le monde… auxquelles votre conduite ce soir a donné plus de vraisemblance hélas ! — et dont ce duel serait l’irréparable