Page:Feuillet - Histoire d'une parisienne, 1885.djvu/180

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’intelligence et de toute la vie de la passion, Jacques ne put se défendre d’un mouvement presque sauvage de désir, de regret et de colère : — Il l’avait respectée ! Il s’était fait cette violence ! Il avait eu cet héroïsme fou !… et voilà comment il en était récompensé !

Avec l’étrange et rapide pénétration des femmes, madame de Maurescamp parut surprendre quelque chose de cela dans les regards ardents et troublés du jeune homme : une faible rougeur passa sur ses joues brunes ; elle tourmenta son éventail avec un peu d’embarras, et levant son front presque timidement :

— Vous n’avez pas vos bons yeux, ce soir ? lui dit-elle. Qu’est-ce qui vous prend !

— Vous êtes si belle ! dit Jacques