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maris connaissent plus rarement. Il suffit de ce sourire pour rassurer Jacques et le convaincre qu’aucun bruit relatif à l’événement du lendemain n’était arrivé aux oreilles de Jeanne.

À l’arrivée du comte de Lerne, les astres secondaires qui avaient gravité jusque-là autour de la jeune femme s’éclipsèrent successivement avec un sentiment mélangé de dépit et de déférence : car tout en calomniant généralement les relations de madame de Maurescamp et de son ami, généralement aussi on y sentait quelque chose qui méritait le respect. Mais avant de se trouver seul en tête-à-tête avec Jeanne, M. de Lerne avait eu le temps de faire à part soi quelques réflexions assez amères : debout en face d’elle, il lui