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grand bal, et il avait été convenu depuis longtemps entre madame de Maurescamp et Jacques qu’ils s’y rencontreraient. Ils s’en étaient renouvelé la promesse dans l’après-midi même au Bois. Pour plus d’une raison M. de Lerne jugea qu’il ne pouvait se dispenser de se rendre à ce bal. Il craignit, en n’y allant pas, d’affliger Jeanne ou de l’inquiéter. Si par hasard quelques vagues rumeurs relatives au duel du lendemain s’étaient déjà répandues, sa présence et son attitude pourraient suffire à les dissiper. Mais, avant tout, il lui sembla que la réputation de Jeanne lui commandait cet effort de courage : puisque M. de Maurescamp avait pris sa maîtresse et non sa femme pour prétexte de leur querelle, M. de Lerne pensa que le meilleur moyen de s’associer