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le public que celle de savoir s’ils avaient eu raison. Les uns prétendaient que les témoins de M. de Lerne, dès qu’ils étaient instruits de son infirmité, si légère qu’elle fût, ne pouvaient plus laisser s’engager le combat dans des conditions évidemment inégales : d’autres, plus compétents à ce qu’il semble, soutenaient que les témoins, en pareil cas, ont pour premier devoir d’observer religieusement les instructions de leur mandant, qui leur confie en premier lieu le soin de son honneur, et en second lieu seulement le soin de sa vie.

Il fut donc convenu que le combat aurait lieu à l’épée et qu’on se rencontrerait le lendemain, à trois heures de l’après-midi, à Soignies, sur la frontière belge.