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rait que j’invente un faux-fuyant pour me dérober à la flamberge de Maurescamp, qui tire très bien. Donc, sur votre honneur et pour le mien, pas un mot de mon bras ! Mais si vous pouvez obtenir le pistolet par quelque argument honorable, j’en serai bien aise.


Ils s’efforcèrent donc de représenter aux témoins de M. de Maurescamp que, l’affaire étant engagée comme elle l’était, la qualité d’offenseur ou d’offensé demeurait réellement douteuse entre les deux adversaires. La provocation adressée par M. de Maurescamp à M. de Lerne à la suite d’incidents dont il était impossible de méconnaître la futilité, n’avait-elle pas un caractère excessif qui l’assimilait à une véritable agression ? Il leur parais-