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sa maîtresse. Il sentit déborder dans son cœur les sentiments de dépit, de jalousie et de haine qui s’y amassaient depuis longtemps contre sa femme et contre Jacques de Lerne, et il résolut de mettre fin à leurs relations, en se vengeant tout à la fois de l’un et de l’autre.

L’occasion d’un duel avec Jacques lui parut particulièrement opportune : les incidents du déjeuner pouvaient lui fournir pour ce duel un prétexte spécieux qui aurait le double avantage de laisser le nom de madame de Maurescamp en dehors de leur querelle, et de lui assurer à lui-même le choix des armes. Il était d’une force remarquable à l’épée, et, quoique brave par tempérament, il n’était pas d’humeur à négliger cet avantage.