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me. Jacques avait définitivement rompu toutes relations avec la société dont Diana Grey était une des étoiles ; mais il craignit (bien à tort) de froisser M. de Maurescamp s’il refusait l’invitation de sa maîtresse, et il l’accepta.

Diana Grey plaça M. de Lerne à sa droite, et, dès le commencement du déjeuner, elle s’occupa de lui avec une prédilection marquée. Jacques parlait parfaitement l’anglais ; elle prit plaisir à s’entretenir avec lui dans cette langue, que M. de Maurescamp n’avait pas l’avantage de comprendre. Jacques se dérobait, autant qu’il pouvait le faire honnêtement, aux amabilités excessives de sa voisine et essayait de lui parler français, mais elle ne le voulait pas et continuait résolûment de lui parler anglais, en vidant à sa