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à l’aise et déplacé entre eux ; il se sentait agacé et irrité du rôle inférieur qu’il jouait en ces circonstances ; il haussait les épaules, jetait quelques plaisanteries grossières et dénigrantes, et s’en allait. La vérité toutefois a tant de force qu’il était assez tenté de croire que leur commerce était en effet simplement sentimental et intellectuel. Mais il n’en nourrissait pas moins contre M. de Lerne une haine sourde et violente qui n’attendait qu’une occasion d’éclater.

Malheureusement cette occasion ne devait pas tarder à se présenter.

Ainsi que nous l’avons dit, M. de Maurescamp, depuis une année environ, s’était épris de Diana Grey, jeune écuyère américaine qui était alors fort à la mode à Paris. Cette créature, fille d’un acrobate