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son mari à l’occasion des assiduités de M. de Lerne auprès d’elle ; mais, forte de son innocence, elle s’en était peu inquiétée. Toutefois, pendant son séjour à Dieppe, elle avait affecté à plusieurs reprises de lui donner à lire les lettres qu’elle recevait de Jacques, afin de lui mettre l’esprit en repos, en lui démontrant le caractère purement amical de leurs relations.

Pour l’en mieux convaincre, elle s’ingéniait aussi quelquefois, bien qu’il lui en coûtât, à le faire demeurer dans son salon entre elle et Jacques pour ôter à leurs habitudes d’intimité toute apparence de mystère. Mais ces précautions et ces égards furent loin d’obtenir tout le succès qu’elle s’en promettait. M. de Maurescamp se trouvait avec raison mal