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tact habituel de sa confrérie, il ne manqua pas d’ouvrir démesurément les yeux sur la liaison irréprochable de sa femme avec le comte de Lerne. D’instinct il détestait Jacques, qui lui était supérieur à tant d’égards ; il l’avait eu souvent pour rival, et pour rival heureux, dans les régions du monde galant, où la distinction de l’esprit et l’élévation des sentiments gardent encore leur prestige. Il parut dur à M. de Maurescamp de retrouver la rivalité de ce fâcheux jusque dans son intérieur conjugal, et il faut convenir que, s’il n’eût été lui-même le plus maladroit et le plus coupable des maris, sa susceptibilité à cet égard n’eût pas laissé d’être excusable.

Jeanne s’était aperçue plus d’une fois de la mauvaise humeur que manifestait