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cœur mutuellement quand ils se sentaient faiblir.

Préoccupée de donner à leurs relations un caractère de plus en plus sérieux et élevé, la sage jeune femme avait prié Jacques de lui tracer une espèce de plan d’études et de lui faire un choix de lectures. — C’était, disait-elle, pour qu’il ne s’ennuyât pas trop avec elle. — Jacques passa le temps de leur séparation à lui former une bibliothèque où les écrivains du XVIIe siècle tenaient la place d’honneur, entre les œuvres de la critique moderne et de nombreuses collections de mémoires historiques. Ce fut le sujet de leur correspondance pendant le séjour de Jeanne à Dieppe. — Après son retour, elle se jeta sur sa bibliothèque avec ardeur, et il y eut dé-