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me faites tant de bien, mon ami !… Tenez, je vais vous dire une chose qui ne vous étonnera pas beaucoup, je pense… mais enfin je veux vous la dire… Eh bien ! vous m’avez sauvée. Sans vous je me perdais !… Maintenant, vous pouvez croire que je n’ai pas du tout envie de me perdre avec vous… Ah ! mon ami, nous tomberions de si haut ! Songez donc… Nous serions cent fois plus coupables que d’autres… Nous serions vils… n’est-ce pas vrai ?… Restons donc comme nous sommes… Je vous aimerai bien, je vous estimerai, je vous bénirai, mon ami, dans toute la sincérité de mon cœur… Et maintenant, adieu, cher imbécile !… Écrivez-moi.


C’était ainsi qu’ils se rehaussaient le