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tion banale à laquelle madame de Maurescamp prenait une part distraite et languissante, il rapprocha sa chaise de la causeuse où elle était étendue :

— Vous m’écoutez à peine, dit-il ; qu’avez-vous donc ?

— Rien.

— Vous avez pleuré ?

— C’est possible.

— Ne suis-je pas un assez vieil ami pour recevoir la confidence de vos chagrins ?

— Je n’ai pas de chagrins… Je ne sais ce que j’ai…

Il lui prit doucement les mains et s’approcha plus près, en la regardant fixement dans les yeux :

— Ma pauvre enfant, dit-il à demi-voix,