Page:Feuillet - Histoire d'une parisienne, 1885.djvu/128

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

trèrent. Il serra fortement la main qu’elle lui présentait, la salua, et sortit.

À la suite de ce brusque départ, madame de Maurescamp demeura un instant immobile, — fit quelques pas incertains dans le salon, puis se laissa tomber sur une causeuse : elle s’y ensevelit dans une rêverie profonde, soutenant d’une main sa belle tête brune et essuyant de l’autre par intervalles les pleurs qui coulaient lentement de ses yeux. — Pourquoi pleurait-elle ? Dans le trouble où cette scène l’avait laissée, elle ne le savait pas elle-même.

Le son du timbre dans le vestibule lui fit tout à coup froncer le sourcil : quelques secondes après, la porte s’ouvrit, et un domestique introduisit M. de Monthélin.