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— Mais non,… pas tant !

— J’espère que ce n’est pas lui qui vous l’a dit, en tout cas ?

— Il a trop d’honneur pour cela, répondit Jeanne.

M. de Monthélin, voyant que décidément cette partie d’escrime ne tournait pas à son avantage, présenta encore quelques excuses et prit congé.

En vertu du proverbe persan : Fais-toi rare et l’on t’aimera, — les visites du comte de Lerne étaient en général considérées par les dames comme de petites fêtes très flatteuses pour celles qui en étaient favorisées. Sa grâce personnelle, son esprit, ses talents et même la nuance un peu vive de ses mœurs en faisaient un personnage particulièrement intéressant. Ce fut donc pour madame de Maurescamp