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ves de la vie, aux mêmes joies et aux mêmes douleurs.

Ces rencontres sympathiques sont les bonnes fortunes de la vie mondaine : dans la mobilité et dans l’étendue des relations parisiennes, elles ne durent souvent que l’espace d’un dîner ou d’une soirée. On se plaît, on s’exalte ensemble, on se confie ses secrets, on s’aime presque, et l’on ne se revoit plus que l’année suivante. C’est à recommencer. — Mais, entre madame de Maurescamp et Jacques de Lerne, il n’en pouvait être ainsi ; ils étaient du même monde et de la même intimité et nécessairement destinés à reprendre à bref délai la suite de leur conversation suspendue.

M. de Lerne d’ailleurs, après y avoir rêvé pendant deux ou trois jours, se dit