Page:Feuillet - Histoire d'une parisienne, 1885.djvu/105

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il s’inclina sans répondre.

Le long entretien de madame de Maurescamp et de Jacques n’avait pas manqué d’éveiller la curiosité plus ou moins bienveillante des invités de madame de Lerne. Jeanne s’en aperçut, et, pour enlever à leur tête-à-tête tout caractère suspect, elle dit à haute voix à la comtesse en passant près d’elle :

— Aucun espoir, chère Madame ! j’ai perdu mes peines !

La mère de Jacques, qui avait épié de loin avec un vif intérêt la physionomie des deux interlocuteurs, ne fut pas de l’avis de Jeanne. Elle jugea, tout au contraire, que la jeune femme n’avait pas perdu ses peines et qu’il y avait de l’espoir.