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LES FEMMES POËTES

l’arrière-saison des littératures qu’il appartient surtout de renouer ou d’entretenir le fil salutaire des traditions. Ainsi, quand la jeunesse s’enfuit, retrouve-t-on dans le passé en s’y reportant par le souvenir, comme un souffle vivifiant qui nous charme et nous régénère. Au moins m’excusera-t-on par ce motif d’avoir prêté, trop longtemps peut-être, une oreille indulgente aux bégayements de l’esprit français.