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tresses, éprouvaient le regret subit de quelque bonheur inconnu que pouvait seule donner cette adorable créature. Les autres femmes auprès d’elles, de sa vénusté, semblaient sottes ou flétries ; elle attirait les regards. C’est ainsi qu’heureuse, enveloppée d’hommages et de désirs, Ninon s’avançait vers un avenir qui avait tous les chatoiements, toutes les promesses de l’aurore.