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lustre qui, sur les eaux du Cydnus la montre balancée dans sa trirème d’argent,

    « Dont le sillage laisse un parfum d’encensoir
    « Avec des sons de flûte et des frissons de soie, »

nous en apprend plus long sur son mode d’existence que des volumes érudits.

Malgré de si magnifiques projections, m’excusera-t-on d’avoir essayé, à mon tour, ne fût-ce que par quelques lueurs, d’éclairer les mouvements secrets de celle qui, une fleur de lotus à la main, dresse sur un monde écroulé sa voluptueuse splendeur ?


FIN