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Mais qu’entends-je ? ce cri, c’est bien lui qui le jette,
Daniel ? — 0 mon Dieu ! ta volonté soit faite ;
Mais, si j’avais un voeu qui te plût aujourd’hui,
La plus longue carrière à fournir est à lui ;
Fais... » Mais il n’a pas dit, que Daniel arrive ;
Ses traits sont contractés, une souffrance vive
Le déchire, il se tord : «Arthur !... » sa faible voix
L’empêche d’appeler ce nom plus d’une fois.
Arthur passe, effrayé, sa main sur ses paupières :
« Toi mourant, Daniel ! toi !
DANIEL.
Comme eux.
ARTHUR.
Quoi ! nos frères ?. .
DANIEL.
Ils sont morts... sans adieu de leur aîné.... mais moi....
Je n’ai pas pu mourir... sans un adieu de toi !